CANDIDAT MALHEUREUX A LA PRÉSIDENTIELLE IVOIRIENNE DE 2015


Kouadio Siméon KONAN

Homme politique et informaticien de profession

Né en 1964 à Kahankro, dans le département de Toumodi, KKS est le cadet d’une modeste famille de 4 enfants après ses trois sœurs aînées. Après 6 ans d’études primaires à l’école St Michel de Toumodi, le jeune KKS fut orienté au Lycée Moderne de Bouaflé où, il obtint le BEPC. Pressenti pour une école d’excellence en fonction de ses résultats exceptionnels, l’adolescent déjà conscient de ses responsabilités d’unique fils et espoir de la famille, et soucieux surtout d’abréger les souffrances de sa génitrice, opta plutôt avec les conseils de M. Assemian C, son Professeur Principal, pour le Lycée Professionnel et Commercial de Yopougon où, il n’eut aucune peine à décrocher le BT, Option Commerce International, en 1985, parmi les meilleurs. Il en fut félicité par le Président Henri Konan Bédié, alors Président de l’Assemblée Nationale, et parrain de la promotion.

De façon exceptionnelle, l’INSET lui ouvre grandement ses portes. Mais son désir de se mettre rapidement au service de sa famille l’emporte sur le désir de poursuivre ses études. Il opta sagement pour le travail le jour et les cours, le soir. Avec la grâce de Dieu, une société de négoce de la place lui en donna l’occasion. Il peut ainsi tout en travaillant, poursuivre ses études à l’école de Commerce et de Gestion d’Abidjan où il acheva avec succès le cycle d’inspectorat commercial avant de parachever avec des études d’Analyste Programmeur au CESTI d’Abidjan.

1996, KKS, qui s’est forgé entre temps, à travers les nombreux séminaires de formation un coffre de Manager en gestion administrative et financière, s’installa à son propre compte en ce qui était devenu son métier, son domaine de compétence : le négoce, où il ne tarda pas à se frayer un chemin. Mais KKS n’est pas homme à se satisfaire de son seul bonheur. Il a été marqué par la vie difficile de sa propre mère. Il s’assigna donc une nouvelle mission : le bien être social d’autrui.

Il s’engagea donc résolument dans les œuvres sociales avec notamment la création de l’organisation Médecins Pour Tous dont le but était de mettre à la disposition des plus modestes la médecine moderne pour une meilleure santé pour tous. En sa qualité de président de cette structure qui s’était très vite affirmée comme locomotive des ONG en vertu de sa gestion professionnelle et saine, KKS fut plébiscité par ses pairs comme Président des Réseaux des ONG de Santé de Côte d’Ivoire (RENOSCI). Il reste jusqu’à ce jour et malgré l’expansion des ses activités économiques et ses charges qui s’accrurent, Président de coopérative agricole, Représentant exclusif d’une firme américaine en Afrique de l’Ouest, KKS s’investissant massivement en temps, en énergie et financièrement dans les œuvres sociales au service des populations en parcourant le territoire national à travers des campagnes de sensibilisation, des opérations de soins gratuites, etc.

Mais, suite au coup d’Etat de 1999 et aux élections difficile de l’an 2000, la vie relativement paisible de KKS va connaître une révolution bouleversante, et ce qui n’était jusque là qu’un choix de vie va se transformer en un véritable sacerdoce : une véritable mission divine. Cela se passa le 21 février 2001. Ce jour là, un phénomène étrange se produisit dans sa vie. 

Alors que son car qui le ramenait d’un voyage avait marqué une escale à N’zianouan, il fit une rencontre insolite avec un Etre suprême qui lui révéla les événements à venir ainsi que les voies et moyens pour les exorciser. Durant près de 4 heures d’horloge, l’homme qui s’était présenté comme l’ange de l’éternel lui dicta tout sur la Côte d’Ivoire : son histoire, son dessein et surtout les actions urgentes à mener pour venir à bout des flammes qui s’apprêtaient à consumer le pays. Avant de disparaître comme il était arrivé, il lui assigna une mission claire : prendre toutes les dispositions urgentes pour maîtriser le feu qui était, selon lui, inévitable.

SKK consigna tout l’exposé dans un document qui constitue sa boussole personnelle. De ce bréviaire, il extrait les recommandations concernant les actions urgentes à mener et en fit un document projet intitulé « Pardon Réconciliation Paix ». Il soumit à l’attention des plus hautes autorités de l’Etat, des partis politiques, des confessions religieuses, des autorités traditionnelles, des chancelleries accréditées en Côte d’Ivoire. Fort malheureusement, malgré le harcèlement et l’insistance, ce message, pourtant clair et d’une gravité glaciale, ne trouve pas l’attention qu’il mérite. Aussi, quand le pompeux Forum de la Réconciliation se tint au mépris total des recommandations dans le document à eux adressé, KKS déçu, et estimant avoir fait sa part de mission, décida d’abandonner et de se consacrer à ses propres affaires. Mal lui en prit, c’était l’erreur à ne pas commettre. Toutes ses affaires auparavant, relativement prospères, périclitèrent en un laps de temps, de façon inexplicable et très vite, il fut criblé de dettes qui l’exposèrent à de sérieux ennuis judiciaires avec ses nombreux créanciers. Bien plus préoccupants, la santé réputée solide de KKS se révéla subitement d’une incroyable fragilité, digne de toutes les inquiétudes. Bref. Le châtiment était à la hauteur de la rébellion. 

SKK vécut ainsi dans cette situation de détresse sans jamais faire de rapport avec sa grave décision d’abandonner le projet de Dieu jusqu’à la date fatidique du 19 septembre 2002. Ce jour là, quand les premières images de l’attaque apparurent sur le petit écran, la terrible vision du 21 février 2001 vint aussi comme rappel se juxtaposer. Quelle similitude ! Le feu venait de se déclarer. La prophétie venait de s’accomplir.

Du coup un fort sentiment de culpabilité s’empara de KKS qui comprit qu’il n’a pas tout fait pour éviter le drame. Il savait, faute d’avoir pu imposer la pose des jalons de la maîtrise du feu, que nous étions partis pour un long processus malheureux.

C’est pourquoi, quand cet Être mystérieux lui apparu successivement les 19, 20 et 21 septembre 2002, l’interpellant sur sa démission et lui intimant l’ordre formel de reprendre immédiatement le projet au risque d’essuyer la colère du Tout Puissant, KKS, sous cette haute et irrésistible pression de l’esprit n’eut d’autre choix que de se remettre à nouveau sur le projet. Depuis, KKS a tout abandonné et se consacre exclusivement à la recherche des voies et moyens susceptibles de garantir le retour définitif de la paix en Côte d’Ivoire.